Bête de scène aux allures de prince, Gregory Porter domine le jazz vocal masculin et atteint des sommets d'élégance à chacun de ses concerts. Il sera sur les planches du Grand Théâtre vendredi 28 septembre à 20h pour un concert exceptionnel.
En dix ans et quatre albums, rares sont ceux qui ont su s'imposer dans le paysage musical comme une évidence. Gregory Porter et sa voix de velours sont de ceux-là.
Élevé en Californie par sa mère avec ses sept frères et sœurs, Gregory Porter chante le gospel dans des églises avant de découvrir celui qu'il choisit comme père de substitution, Nat King Cole. Une graine de légende est semée. Si ses premiers albums lui ont valu de la reconnaissance et des nominations aux Grammys, Porter était loin de soupçonner le succès qu'il remporterait avec Liquid Spirit. L'album jazz le plus téléchargé de tous les temps, vendu à un million d'exemplaires, qui confirme le talent de Porter et met tout le monde d'accord.
D'un classicisme assumé, digne héritier de la tradition jazz et soul, dans son costume trois pièces et sa casquette vissée sur la tête, il n'en est pas moins le porte-voix engagé de son époque. Son jazz spirituel, très incarné, parle à tous. Ses textes évoquent la jeunesse, la famille, l'amour et la politique avec toujours la même sincérité. Ses compositions se démarquent par leur couleur, leur groove, et sont formidablement incarnées par ses dévoués musiciens. Mais Gregory Porter ne serait pas Gregory Porter sans cette magnifique voix, claire et puissante, que l'on croirait touchée par la grâce. Franck Sinatra, Marvin Gaye et Nat King Cole se battraient pour la paternité d'un tel talent.
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