La danse d’Arkadi Zaides avance en zone de conflits. A l’écran défilent les vidéos tournées par des Palestiniens auxquels l’association B’Tselem a confié des cameras. De ces images, qui témoignent de la violence quotidienne de la colonisation, Arkadi Zaides observe les corps. Aux aguets, le chorégraphe décompose les postures de ses concitoyens israéliens, réactive les mouvements et se fait le support vivant de cette brutalité. Un solo tendu et puissant qui déplace les regards, lauréat du prix Emile Zola pour les droits de l’homme.