L'iconoclaste chorégraphe capverdienne Marlene Monteiro Freitas crée des œuvres singulières avec un goût prononcé pour la métamorphose. Inspirée par le film Les statues meurent aussi d'Alain Resnais et Chris Marker, ainsi que par les figures mythiques de Pygmalion et d'Orphée, elle convoque dans un bal extravagant quatre interprètes qui passent de l'immobilité à l'animation en laissant leurs corps figés se charger de sens et de réminiscence.
Ces corps-statues, revêtus d'un bleu intense et magnétique, d'une précision obsessionnelle, se contorsionnent dans une danse viscérale, exaltée, totalement bouleversante.