Des cubes en bois sont disposés sur le plateau. Ils se déplacent, se superposent, se tournent pour faire apparaître des images dessinées à la craie. Un arbre nous transporte dans un parc. Des lettres sur un tableau noir matérialisent une salle de classe. Dans ce décor, les marionnettes racontent une histoire : celle du petit Basile qui vit son premier jour d’école. Et l’imaginaire (trop) débordant de Basile lui cause des petits tracas, lors de situations quotidiennes (école, maison, rue…). Le metteur en scène Anthony Diaz s’inspire de son passé d’enfant dyslexique pour aborder, de façon tendre et ludique, les difficultés rencontrées par les enfants ayant des troubles cognitifs (dyslexies, troubles de l’attention…). Les dessins nous renvoient au monde de l’enfance et du jeu. La craie est un outil effaçable, avec lequel chacun a le droit à l’erreur, peut rater puis recommencer indéfiniment. Et à la fin, il est possible d’apprivoiser cette différence pour en faire une force.
Compagnie À Kan la dériv'
Photo : Anthony Diaz
Durée 1H
Infos/réservations : scene55.fr
18 °
