Deux hommes parlent. Ils sont deux parce que c’est à deux qu’on se bat, qu’on se déchire, qu’on se retrouve. Chacun a son style bien à lui. Il y en a un troisième qui survient parfois, le régisseur, qui ajoute son grain de sel et sa distance, la dérision et le rire. Les corps se mettent en mouvement, les accords d’une guitare amènent à un autre niveau de compréhension, plus proche des sens que de l’intellect. Ils se battent, ils se déchirent, et une autre voix/voie émerge des interstices de leur désaccord. Combat de mots, combat d’égos, il faut avoir le courage de se dépouiller, de remettre en cause les socles de son identité pour avancer, pour trouver un « ensemble » qui dépasse le chacun pour soi. Dans ce parcours, ils vont lâcher prise sans vouloir à tout prix amener l’autre à sa vérité. Ils accepteront d’être déstabilisés et verront leurs fondations vaciller. Pour Manu et Thomas, c’est une odyssée qui va de la confrontation à la réconciliation. Et finalement, met en scène ce qu’est la fraternité.
Texte et interprétation Thomas Astegiano et Louis-Emmanuel Blanc
Mise en scène et création lumière Victor Lassus
Production Compagnie L’Étreinte
© Marie-Eve
Durée 1h10
Infos/réservations : chateauvallon-liberte.fr