Nous connaissons bien Andrés Marín qui seul ou avec Bartabas nous a présenté au fil des saisons Yatra, Golgota<.i> ou D. Quixote. Attaché au répertoire et à la tradition du flamenco, le Sévillan quinquagénaire en a pourtant profondément renouvelé le langage et subverti les codes qu’il a universalisés s’ouvrant ainsi les temples de la danse contemporaine à travers le monde.
Sa nouvelle création est née d’une commande du musée Picasso à Paris. Marín s’est emparé de cette carte blanche et l’a noircie à grands traits précis et vifs pour peindre et pénétrer ce qu’il nomme son jardin impur. On suit l’homme qui défiant les lois en se voulant l’égal du divin fut un jour chassé du jardin d’Eden et s’est vu condamné à l’errance, exil éternel que porte en soi la musique flamenco.
De sa représentation de l’Arlequin de Picasso aux clins d’oeil au théâtre de l’absurde, de scènes comiques en références folkloriques, l’artiste nous tend un miroir défendu.
Infos/réservations : anthea-antibes.fr