Pratt joue, vit, se révolte comme s’il allait mourir demain. Rien à perdre ou rien à foutre, on le prend comme tel, en bloc, en vrac. Il n’est pas écorché, il est épluché. Son spectacle est une roulette russe de rires et de moqueries, déjà contre lui-même et aussi contre toutes les terreurs qui le rongent et nous bouffent. C’est salutaire, suicidaire, certainement pas télévisuel.
C’est LIBRE tout simplement.