C'était il y a un an. Un mistral qui soufflait fort et apparement un mégot de cigarette jeté par imprudence du côté de la plage de Giraro. La suite tout le monde la connaît: en quelques heures, ce joyau naturel est parti en fumée. Plus de 500ha de pins ravagés par les flammes, mais la faune a aussi été impactée. La tortue d'Hermann, une espèce rare et très protégée, vivait en nombre dans ce massif.
Juste après le passage de l'incendie, l'heure était à la consternation. Notamment auprès des agents de l'ONF et du Conservatoire du Littoral en charge de la gestion de ces espaces naturels.
Finalement, après huit mois et des actions de préservation menées par les citoyens et les agents du Conservatoire du Littoral, les sentiers ont pu rouvrir au public. C'était aussi une nécessité économique: Ces deux caps sont les derniers espaces réellement sauvage avant la frontière italienne. Ce sont aussi des atouts essentiels pour le tourisme dans ce secteur du Var avec 350.000 visiteurs par an.
En avril, nous avions pu constater que le massif reverdissait. La nature reprenait ses droits sur ce paysage lunaire. Mais il faudra encore beaucoup d'années pour que le massif retrouve sa splendeur d'avant ce 25 juillet 2017.
Si l'été 2018 reste pour le moment épargné par les incendies, la prudence est de mise. Le printemps a été très humide, mais c'est une bombe à retardement. Certe la nature est moins stressée durant ce mois de juillet, ce qui ralentit la progression des incendies. Par contre, les herbes ont considérablement poussées et sèchent désormais. Elles pourraient favoriser la propagation des incendies.
Avant toute balade, il est essentiel de consulter la carte de l'ouverture des massifs et des risques incendie: