« Une pièce, créée avec huit danseurs et un musicien, qui se sert de la voix comme d’un instrument, le rythme des percussions entraînant la troupe dans un grand accord vocal. La musique créée par les corps en mouvement nous raconte une histoire. Avec Buru Mohlabane nous avons d’abord pensé intituler la pièce Kanana, qu’on peut librement traduire par Canaan (la terre promise).
En langue sotho, Kanana évoque une terre sans corruption ni avidité, qui a été promise mais dont la promesse n’a pas été tenue. Puis, nous avons choisi Via Kanana, à la fois pour rappeler le nom de Via Katlehong et pour suggérer le détachement de cette terre soi-disant promise, nous mettant ainsi à la recherche de la véritable promesse. » Gregory Maqoma