Pour cette création teintée d’un onirisme captivant, les sept circassiens investissent un espace intemporel où la légèreté du vol d’un cerf-volant peut être interrompue par le combat de trois titans ou l’apparition d’un homme-animal.
Dans une esthétique soignée et intrigante, toute en clair obscur, leur univers inspiré de Lewis Caroll nous propose de « passer de l’autre côté du miroir » pour donner à voir un réel distordu et fragile qui leur ressemble.
La Compagnie Lapsus questionne les propriétés porteuses de l’air. Ses recherches l’emmènent vers des cerfs-volants différents (« révos », planeurs, …).
Leur manipulation nécessite un véritable savoir-faire qui, bien au-delà de la performance elle-même, tisse des liens naturels avec les gestes circassiens. En effet, pour voler sans soufflerie, le cerf volant a besoin d’un manipulateur en mouvement qui, de ce fait, ouvre la possibilité d’intégrer une recherche acrobatique. Les cerfs-volants participent d’une esthétique épurée et soignée qui caractérise la compagnie Lapsus.