Ambiance piano bar du côté de la Cartonnerie..
La soirée débute avec les représentants de la scène marseillaise Oh ! Tiger Mountain . C’est avec des airs folk et une mise en scène minimaliste que le groupe composé de Mathieu Poulain (chant et guitare) rejoint depuis peu par Kid Francescoli introduit l’ultime nuit à Marsatac. Si la discrétion du duo laisse perplexe de prime abord, on se laisse assez vite porter par leurs songs folks qui feraient pâlir les grands du style. Il faut dire que l’homme qui aime se déguiser en tigre possède un timbre très particulier qui plonge le public dans une ambiance de piano-bar.
Skip the Use, coup de cœur punk-rock de la soirée
Démoniaques ! L’énergie débordante de Skip the Use ne tarde pas à nous sortir de la torpeur dans laquelle nous avait plongé oh ! Tiger Moutain. Le chanteur Mat Bastard dans une forme olympique était bien décidé à déchainer les foules pour le premier passage dans la cité Phocéenne du groupe. Aucune étiquette ne leur sied ! Leur énergie punk-rock rencontre avec aisance les rythmes électro et la puissance de l’indie. Et même si cet éclectisme leur a valu les foudres des ayatollahs du punk pur et dur, le public de Marsatac confirme l’efficacité de ce choix ! Skip the Use une machine à danser orgasmique !
Death in VegasL’atmosphère était planante lors du passage de Death in Vegas sur la scène de la Cartonnerie. Dans la pénombre, le groupe aux sonorités dub-électro et rock s’appréciait comme une pièce d’un théâtre d’ombre. A leur musique lancinante s’ajoutait une lumière rouge quasi mystifiante. Il fallait déjà être fan du groupe pour apprécier leur performance particulière.
Mondkopf : une belle découverte.
Quand on apprend que Mondkopf a remixé pour Agoria et Boyz Noize, on tend l’oreille pour découvrir ce talentueux français inconnu au bataillon. Et quelle découverte ! Bercé par l’électro « la tête de lune » oscille avec délice entre la pure techno rave et l’electro rock plus moderne. Sa musique est une véritable claque !
Une soirée enchanteresse à laquelle on posera un unique bémol: le monde!