En partenariat avec la Friche Belle de Mai, avec le soutien de la Ville de Marseille - Direction des relations internationales et de l’Onda - Office national de diffusion artistique
« C’est une chorégraphie de tensions, une exposition des rapports entre les corps de ceux qui, aujourd’hui, vivent dans un état d’alerte permanent. Nous avons voulu créer un espace de condensation de l’histoire. Nous avons recherché cet espace en considérant et en travaillant chaque détail comme un événement à part entière. (...) Nous avons voulu simplement établir un état des lieux critique en contenant la perversion de ranimer notre tragédie. Nous ne sommes jamais de simples témoins. Nous sommes tous sur scène (en scène) et tout le temps. Nous n’avons pas perçu de repos possible. »
C’est avec un trio que Danya Hammoud revient à Dansem après sa puissante et première création solo Mahalli en 2012, où elle interrogeait sobrement les conflits de territoire et d’appartenance. Elle s’entoure ici de Khouloud Yassine et Mounzer Baalbaki pour explorer le corps dans l’acte collectif du cheminement vers le meurtre. Dans une urgence de choisir chaque geste, juste, elle traque, recherche les limites du passage à l’acte. Danya Hammoud construit une matière corporelle tragique et poétique qui témoigne de la responsabilité et de la nécessité de l’acte de création.
