Né à Gentilly en 1912, décédé à Montrouge en 1994, Robert Doisneau fait partie du courant de la photographie humaniste du XXème siècle.
Il commence la photo dès 1929 et rejoint, en 1931, l’atelier d’André Vigneau qui lui permet de publier ses premiers reportages.
Après la libération, il publie régulièrement dans des journaux comme : Life, Point-de-Vue, Regards ou Picture Post. Prix Kodak en 1947, Prix Niepce en 1956, il est invité à participer à d’importantes expositions internationales.
Observateur de la vie parisienne et de sa banlieue, son œuvre, témoignage d’une époque révolue, est empreinte de nostalgie, d’humour, d’ironie et de tendresse. Il reste un des plus célèbres photographes de ce siècle.
Travailleur infatigable, il aura réussi à arracher une œuvre de photographe à un emploi du temps surchargé des commandes industrielles ou publicitaires qui le font vivre.
Le Musée Yves Brayer présente un florilège de 50 images iconiques de passants, d’inconnus et de célébrités qui permet au visiteur d’appréhender cette œuvre si attachante.
"Le monde que j'essayais de montrer était un monde où je me serais senti bien, où les gens seraient aimables, où je trouverais la tendresse que je souhaite recevoir. Mes photos étaient comme une preuve que ce monde peut exister." (Interview de Frank Horvat in Entre Vues, 1990)
