En ce début d'automne, les méduses sont particulièrement présentes sur les côtes des Bouches du Rhône et du Var. Elles sont portées par les courants marins, eux-mêmes liés aux vents et aux dépressions. Avec des phénomènes accentués par une eau encore chaude et des coups de mistral ou vent d'est forts, c'est une véritable prolifération que l'on constate depuis le début de l'été et tout particulièrement depuis quelques jours sur nos plages.
Parmi les rares communes qui continuent à surveiller les plages, les drapeaux jaune de danger ont dû être hissés plusieurs fois, comme c'est le cas à Sanary ou au Lavandou. Ailleurs, en absence de surveillance, ce sont bien souvent de mauvaises surprises pour les baigneurs qui découvrent à leur insu la présence de ces méduses au moment de se baigner.
En ce milieu de semaine, on constate une présence forte des méduses de Marseille à Saint Raphaël. Sur ce périmètre, quelques secteurs semblent un peu moins touchés, comme les plages de Toulon et à l'intérieur du Golfe de Saint-Tropez. Cela peut s'expliquer par l'enclavement relatif de ces zones et des phénomènes de courants locaux qui les préservent, pour le moment, de l'arrivée des méduses.
Ce sont plus d'une centaine de plages qui sont touchées, c'est un record pour cette saison estivale!
Ces dernières heures, nous avons comptabilisé plus d'une centaine de signalements relatifs à la présence de méduses.
Cette carte et cette liste sont réalisées grâce à vos signalements. N'hésitez-pas à partager vos informations si vous voyez une méduse sur une plage! Cela permettra de prévenir les autres visiteurs du risque de se faire piquer.
En cas de contact avec la peau, les filaments urticants de la méduse provoquent d'importantes démangeaisons. La plupart du temps, elles sont sans gravité ni sequelles, mais cela reste un moment particulièrement désagréable.
Le premier réflexe est d'enlever les filaments qui auraient pu rester collés à la peau: bien sûr sans les toucher avec les mains. Ensuite, il faut laver la zone avec de l'eau de mer ou du sable. Si la plaie est importante, on peut la désinfecter. Enfin, si la douleur est persistante, il est conseillé de consulter un médecin ou le poste de secours si la plage est encore surveillée.
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