chargement en cours

Un brigade municipale pour accompagner les restaurateurs et cafetiers marseillais

La ville de Marseille va créer une brigade spécifique pour accompagner les restaurateurs et cafetiers à appliquer les protocoles sanitaires. Elle répond ainsi à l'appel du préfet de police qui souhaite l'implication.

Publié par Jean-Baptiste Fontana le 13/10/2020
Un brigade municipale pour accompagner les restaurateurs marseillais

"Je n'aurai jamais assez d'effectifs pour contrôler tous les restaurants. Si je les avais, on serait en Corée du Nord" expliquait samedi le préfet de police des Bouches du Rhône, Emmanuel Barbe. "Il faut aussi que les polices municipales nous aident. Elles sont habilitées à verbaliser le non respect de l’arrêté du préfet. Je leur ai déjà dis, je le redemande de façon solennelle. C’est un combat qui intéresse tout le monde et c’est l’intérêt de toute la ville : A la fois que les établissements soient ouverts et que le protocole soit respecté."

Son message a visiblement été entendu puisque la ville de Marseille a tenu a préciser ce mardi que le dialogue était bien amorcé:

La ville de Marseille travaille à la création d'une "Brigade spécifique COVID Ville de Marseille, composée des services commerce, emplacement et santé, accompagnés d’agents de la police municipale."

L'objectif de cette brigade serait "d’accompagner les restaurateurs pour qu’ils respectent au mieux les 14 points de la charte sanitaire imposés par l'arrêté préfectoral."

Si la plupart des restaurateurs et cafés respectent bien les protocoles sanitaires, d'autres par méconnaissance ou volonté assumée, sont toujours réticents à se plier aux éxigences négociées avec le préfet.

Des "échanges contrusctifs" entre la ville et la préfecture

Il y a quinze jours, lors de l'annonce de l'annonce de la fermeture des bars et restaurants, l'adjointe Samia Ghali, dont la sécurité n'est pas sa délégation, avait annoncé que la police municipale ne participerait pas aux contrôles des établissements.

 Depuis, tant du côté de la préfet de police que de la ville par la voie de son adjoint à la sécurité, Yannick Ohanessian, la volonté est de ne plus polémiquer. La ville souhaite d'ailleurs associer la police nationale à ce dispositif dont le préfet a apporté un accueil positif selon la ville.

 

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies.