Son mari, Antoine Leiris, journaliste et écrivain, s’empare alors de sa seule arme possible, l’écriture, pour tenter de faire face, d’appréhender ce deuil, le manque, l’impuissance. C’est sa réponse : une ode à la vie qui continue malgré tout, à l’espoir, le témoignage d’une résilience, d’une tentative d’impossible acceptation de l’horreur.
Raphaël Personnaz fait siens l’insoutenable douleur de cet homme brisé, ses éclats de colère, son chagrin, mais aussi les joies graves d’un jeune père face à l’innocence salvatrice de son si jeune enfant. Ou quand l’amour réussit à vaincre la haine. Un spectacle salutaire, au-delà du théâtre.