Lorsqu’on évoque Mozart, on songe à ses opéras, son Requiem, ses symphonies… à son génie. Mais on pense plus rarement à ses talents d’improvisateur. Et pourtant. De son temps, on venait au concert pour le voir improviser et non entendre des sonates qu’on jouait chez soi. Mais improviser n’est pas un jeu de hasard. On ne peut exceller dans cet art sans une bonne connaissance de l’architecture musicale. Improviser en jazz nécessite les mêmes qualités : inspiration, sens du rythme et de la dramaturgie, maîtrise du temps.
Pour ce jeu de miroirs entre classique et jazz, nous vous proposons deux opus du répertoire classique – le Concerto « Jeunehomme » de Mozart, qui allie à merveille émotion et intellect, et le Concerto pour trompette de Hummel, œuvre virtuose qui fera sa renommée – et deux œuvres jazz signées Baptiste Trotignon.