À l’amour à la mort, tels sont les thèmes fétiches explorés par Roland Petit, chorégraphe de génie quand il s’agit de raconter des histoires qui finissent mal. Mais loin de s’adonner à un pathos quelconque, Roland Petit garde une écriture acérée, affûtée, qui affole les cœurs d’un bruissement de cuisse, qui hypnotise les regards d’un cambré.
Eleonora Abbagnato, directrice de la danse du Ballet de l’Opéra de Rome, souhaite célébrer la mémoire du chorégraphe.