À la fois noire et solaire, toute l’œuvre tourne autour du symbole de la Roue de la Fortune : la joie se transforme en amertume et l’espoir en deuil. Le chorégraphe y perçoit une forte résonance avec notre époque et ses drames, ses populations déplacées, rampant entre terre et mer. Six déesses lancent ce voyage en trois parties et vingt-cinq tableaux qui parcourent d’un trait l’histoire de l’humanité, dépeinte sans concession : l’amour, le jeu, le pouvoir, la vie, la religion, l’ivresse… Tout ce qui agite les passions les plus hautes et les plus viles dans une chorégraphie toute en énergie, en sensations et en virtuosité expressive.