Carte Blanche au multi artiste, Spoek Mathambo dont le parcours ressemble à sa ville : boostée à l’énergie ! Il incarne la vitalité de la scène afro-rap. Des beats sourds, hip hop et électroniques rythmeront cette nuit.
Mi ange, mi démon, le geek sud-africain multiplie les cartes : musicien, producteur hip-hop, danseur, membre des groupes Playdoe et Sweat’X, jusqu’à même inspirer sa compatriote Lauren Beukes pour son roman Zoo city. Il ébouriffe la critique avec un premier album solo, Mshini Wam. Il met dans sa poche à grands coups de micros et de boucles rythmiques les nostalgiques de new wave avec sa reprise façon kwaito de She’s Lost Control de Joy Division avec un clip réalisé par par le photographe Pieter Hugo. Sombre et magnétique, sa musique se nourrit du combat et des espoirs de la Zulu Nation, de la hargne de Public Enemy, de l’euphorie rave et des infrabasses maousses. En puisant à la fois dans le patrimoine sonore de Soweto, dans l’urbanité mondialisée du rap et dans le post-punk glacial, Mathambo s’impose comme une valeur sûre du hip-hop qui ne tient pas en place. Sa récente signature sur le prestigieux label américain de Nirvana Sub Pop le prouve.
Dirty Paraffin
Furieusement influencés par le mouvement kwaito, la langue et la culture zulu, les Dirty Paraffin sont un peu les rejetons sud-africains des Beasties Boys ou de The Cool Kids, entre electro, rap, dubstep, et vidéos.
DJ Spoko
DJ Spoko a 12 ans lorsqu’il commence à faire de la musique à Pretoria. Pendant 10 ans, Il sculpte patiemment un style au son brut la « Bacardi house » portée par son label « Ghost Town ». Il a coproduit le célèbre morceau de Dj Mujava Township funk.
