Depuis quelques jours, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été arrêté par le régime algérien pour les propos et critiques qu’il a pu tenir. Ce fervent défenseur de la liberté d’expression, reconnu internationalement comme écrivain de talent, critique avec franchise et sans langue de bois les dérives de son pays l’Algérie. C’est probablement ses dernières paroles relatives au différent entre l’Algérie et le Maroc pourtant factuellement vraies et diffusées sur le média d’extrême droite « Frontières ». Elles l’ont conduit en prison dès son retour à Alger le 16 novembre dernier où il est désormais poursuivi pour « atteinte à l’intégrité du territoire national ».
De nombreuses personnalités du monde politique, intellectuel et culturel ont immédiatement réclamé sa libération auprès des autorités algériennes. C’est notamment le cas dans la région Sud, et notamment auprès de maires de droite à l’image de Sophie Joissains qui a décider de le faire citoyen d’honneur de la ville d’Aix en Provence. « la liberté d’ expression est un pilier fondamental de toute société, et réduire au silence un auteur, c’est réduire au silence une partie de l’humanité. Sa voix, comme tant d’autres écrivains, est essentielle pour construire un monde plus juste et plus libre » explique t’elle et appelle à la mobilisation de toutes et tous pour exiger la libération immédiate de l’écrivain et essayiste.
Même discours du côté de Saint Raphaël, où le maire Frédéric Masquelier participe à un comité de soutien pour la libération de Boualem Sansal.
Le maire de Cannes, David Lisnard, exige lui aussi la libération de l’écrivain et a commencé diffuser des affiches demandant sa libération.
A Nice, le maire Christian Estrosi appelle lui à un rassemblement pour une cérémonie en soutien à Boualem Sansal ce jeudi 28 novembre à 18h30 à la villa Massena. Il a également été nommé citoyen d'honneur de la Ville de Nice.