« 2024 sera la nouvelle année de référence pour le tourisme en région Provence-Alpes-Côte d’Azur » se réjouit le comité régional du tourisme de la région Sud qui enregistre une fréquentation en hausse de 3% par rapport à 2023.
Cette année a été marquée par de nombreux événements sportifs d’ampleur international telle que l’arrivée de la Flamme Olympique en mai à Marseille, puis un Tour de France qui a multiplié les étapes sur le territoire régional jusqu’au grand final à Nice, puis les Jeux Olympiques à Marseille et Nice.
Mais au final, le comité régional du tourisme se félicite surtout de la hausse sur les « ailes de saison », c'est-à-dire au printemps et à l’automne, car finalement, l’été n’a pas été si exceptionnel que ça.
« De janvier à octobre 2024, la région Sud a enregistré une hausse de sa fréquentation touristique de près de 3%, en dépit d’une stabilité durant les mois de juillet et d’août, notamment grâce à une belle dynamique de notre clientèle internationale (+4%). Ces excellents résultats montrent que nos actions nombreuses et notre stratégie de désaisonnalisation portent leurs fruits. » souligne François de Canson le président du CRT.
Si la clientèle française a légèrement progressé, +2%, ce sont les nuitées internationales qui bondissent de +10%, et notamment la présence des Hollandais, notamment dans les campings.
Ce phénomène a tendance à s’inverser sur la fin d’année, puisque cette fois-ci, c’est la clientèle française qui booste la fréquentation de ces vacances de la Toussaint avec « une hausse de 19% sur la première semaine des vacances par rapport à l'année dernière, notamment tirée par les touristes originaires de Paris » explique le CRT.
La fin d’année s’annonce d’ailleurs prometteuse puisque « les taux de réservation sont, à date, en avance » souligne François de Canson.
Le phénomène « Airbnb » se confirme cette année davantage. Le locatif, dans sa globalité est en hausse de 10%, mais dans le même temps l’offre progresse de 17% en un an. C’est un chiffre réellement important.
On sait que beaucoup de particuliers ont souhaité mettre, pour la première fois, leur logement sur les plateformes à l’occasion des Jeux Olympiques, mais le phénomène est général à toute la région.
Il pose d’ailleurs problème dans certaines villes, créant des difficultés d’hébergement pour les locaux et une inflation des prix des locations longue durée destinées aux habitants.
L’autre conséquence, c’est que l’offre croît plus vite que la demande, et que le taux d’occupation des hébergements de courte durée type « Airbnb » chute de 3%.
