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Retour sur les journées européennes du patrimoine au Pavillon Noir

On ne manque décidément jamais une occasion de célébrer en dansant au pavillon noir de Aix en Provence. Les journées européennes du patrimoine ne dérogeaient pas à la règle cette année.

Publié par Pauline . le 30/09/2021
Retour sur : Les journées européennes du patrimoines au Pavillon Noir


Au programme : découverte du bâtiment conçu par l'architecte Rudy Ricciotti, intervention dansée du G.U.I.D. et représentation de "A la vie à la Muerte" création de Cecilia Torres Morillo.

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G.U.I.D. du Ballet Preljocaj

Le Groupe Urbain d'Intervention Dansée (G.U.I.D. du Ballet Preljocaj), présente des extraits des pièces du chorégraphe en allant au devant du public, places de villages, maisons de retraites, écoles, ... ici sur le parvis du Pavillon Noir dans un programme d'extraits variés et techniques.

A la vie à la Muerte

Cecilia Torres Morillo présentait "A la vie à la Muerte" dans le cadre des "Affluents".
"Les Affluents" c'est le nom choisi pour les cartes blanches accordées aux danseurs du Ballet Preljocaj afin qu'ils puissent sortir de leur rôle d'interpète pour endosser celui de chorégraphe. L'occasion leur est donnée de proposer un travail de création dans un format maximum de 30mn.

Cecilia Torres Morillo, sans entrer dans la polémique sur la place de la corrida, décide d'explorer ses racines andalouses et de se plonger dans la relation intime qui lie le torrero à la mort.
Nous sommes donc les témoins d'un jeux passioné ... fascination, enlacements, symétries des mouvements, on ignore qui flirte avec qui et qui mène vraiment la danse.
Sensuelle et emplie de symboles, la pièce est une réussite tant d'un point de vue esthétique que dans sa reflexion.
Construite sur des images fortes (les costumes et la éclairages sont impeccables), en laissant place à de belles envolées de danse, elle ne sombre jamais dans la narration trop appuyée.
Le gracieux duo formé par Théa Martin & Erwan Jean-Pouvreau fait merveille sur la musique originale de Alan Denis, bref cela semble trop court !





Didier Philispart

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