Dans Le 6°Jour, Arletti est seule en scène. Arletti veut entrer en contact avec les hommes, elle rôde autour des lieux publics, elle s’approche des pelouses, des facultés. Elle vole le cartable à un conférencier fatigué qui s’est endormi au pied d’un arbre en attendant l’heure de sa conférence sur la Genèse, et elle entre dans la salle à sa place.
Le clown entre dans la lumière. Il ne sait plus dans quel ordre il faut faire les gestes, il ne sait plus quelle chemise il faut ouvrir. Il venait faire une conférence sur la Genèse, mais à cause du public et de la pesanteur, il nous montre la difficulté d’exister dans la lumière.
« C’est un travail difficile de rassembler en un centre les différentes sensations que nous donne le monde extérieur, et ce travail, pour le clown qui veut devenir homme, c’est aussi une conférence. » François Cervantes
Avec un talent à nul pareil, Catherine Germain mène le clown plus loin qu’on ne l’a jamais fait. Un spectacle troublant et jubilatoire. Evidemment nécessaire !
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