Un tour d’horizon
A peine garés sur le grand parking, le son rock and roll parvient aux oreilles des festivaliers. La montée jusqu’à la Tour royale se fait en musique. Une fois en haut, le décor est planté : une large scène surplombée par les lettres de Rockorama, une buvette illuminée par des lampions multicolores et de l’espace pour s’agiter sur les morceaux des différents groupes.
Une programmation royale
Les artistes programmés au Rockorama ne sont pas forcément des têtes d’affiche reconnues par tout le monde. Néanmoins, rien n’enlève leur talent et l’envie de partager leur passion avec un public. Pour ce second soir, sept groupes se partageaient la scène. Chacun à leur manière ils ont tenté d’embarquer les personnes présentes. Le bilan est plutôt positif car les festivaliers étaient réceptifs et ont encouragé chaque montée sur scène.
Les sonorités étaient très anglophones sur fond de rock dynamique sans agression. Les enfants se sont autant régalés que les adultes. Les générations se sont mélangées autour d’un panorama musical pour vivre un moment estival comme on aimerait qu’il y en ait plus souvent.
Un festival en équilibre
Même si la Tour Royale de Toulon est solide, ce n’est pas le cas des festivals varois. Rockorama fait partie des rares événements musicaux à avoir eu lieu cette année après l’hécatombe phénoménale. La bonne volonté des organisateurs et le public fidèle ont été la clé de réussite de cette nouvelle édition. Espérons que cela perdure dans le temps !