Initié à Arles en 2001 par Bruno Rédarès et Bernard Minier, le Festival Européen de la Photo de Nu se présente comme la seule grande manifestation photographique, en France mais également en Europe, sur le thème du Nu et plus généralement sur le Corps. Pendant 10 jours, des photographes exposent leurs oeuvres sur le thème du corps et du nu, dans plusieurs lieux à Arles et aux Baux de Provence.
A découvrir cette année, Arnaud Vareille exposera ses oeuvres de nus dansés au Palais de l'Archevêché. Serge Equiley proposera ses images d’hybridations, empruntées à l’univers de la peinture et de la sculpture, à l'Espace Van Gogh. Aux Carrières de Lumière, une projection d’images de chacun des photographes présenté au Festival, un spectacle unique au monde s'affichera le 15 mai.
Elian Bachini - Espace Van Gogh
Photographe de danse et de théâtre, le corps est pour Elian Bachini un thème familier. Hors scène, dans ses tentatives artistiques, il veut sortir du cadre pur de la photographie. Pour elle, il a abandonné ses premières amours, le dessin et la peinture. Mais avec le temps, il réalise qu’elles lui manquent.
Xavier Berton - Espace Van Gogh
Parce que c’est difficile. C’est difficile de parler de son ventre, et encore plus de le montrer. Parce que le ventre peut renvoyer à quelque chose de l’indifférenciation, d’un hors temps où la confusion règne : le ventre lieu de tous les maux mal définis, de toutes les tensions dont on n’arrive pas à déterminer l’origine, siège où les émotions les plus douloureuses et les plus agréables nous prennent.
Jorge Luis Santos Garcia - Chapelle Sainte Anne
L’esprit de ce travail est fondé sur la débâcle lunatique et la réorganisation, de l'espace et des organismes afin de les élever à un niveau plus élevé que la réalité, les transformer en un totem humain beau et parfait.
Klaus Kampert - Chapelle Sainte Anne
Mon travail explore les relations complexes au sein de la triade du corps, esprit et âme. Pour cette exposition, j'ai choisi de présenter des photographies relatives à l'espace, qui traitent du corps humain.
Flore Tricotelle - Palais de l'Archevêché
"Ré-approprions-nous l’image de notre corps, quel qu’il soit. Regardons-le pour ce qu’il est et pour ce qu’il a de beau.” Quelle place ont nos corps dans un monde inondé d’images de femmes et d’hommes aux mensurations de plus en plus standardisées et normées ?
C’est la question que se pose la photographe Flore Tricotelle en commençant le projet Nos Corps en 2008. Nourrie par la représentation féminine dans la peinture à travers les siècles, et particulièrement celle du 19ème siècle, elle éprouve le besoin de travailler sur sa propre image, et réalise une série de vingt autoportraits, nue, de dos.
