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Carte blanche aux danseurs du Ballet de Marseille

En attendant la prochaine pièce intitulée "le Corps du Ballet de Marseille" à La Criée les 14 et 15 mars, Emio Greco et Peter Scholten les deux nouveaux directeurs de cette institution faisaient partie des spectateurs dans le théâtre Comoedia d' Aubagne pour assister aux cartes blanches de leurs danseurs le 31 janvier dernier. L'occasion de rappeler que beaucoup de ces interprètes sont aussi des chorégraphes. Quatre pièces étaient donc au programme.

Publié par Pauline . le 15/02/2015 - Modifié le 17/02/15 12:40
Carte blanche aux danseurs du Ballet de Marseille

3 in Passacaglia d’abord, cette pièce de et avec Yasuyuki Endo dont nous avons déjà parlé puisque faisant partie du répertoire du Ballet National de Marseille (BNM) elle a déjà été présentée à plusieurs reprises avec toujours autant d'applaudissements de la part du public.

C'était ensuite au tour de  "Doux?" de Anton Zvir que le danseur chorégraphe interprétait avec la délicate Yoshiko Kinoshita. Une pièce là aussi déjà présentée par le ballet. Doux? est un rêve, un duo hors du temps, tout y est fragile et feutré : la musique, la lumière qui sans autres éléments de décors servent de supports à de lents et beaux enchainements de portés ... comme son nom l'indique : ... un monde à part et tout en douceur.

Puis ce fut le "duo inoffensivo" du chorégraphe Mauro Bigonzetti interprété par Béatrice Mille et Valentina Pace. Ces danseuses pleines de grâce dans leurs corsets étaient réellement fascinantes dans leur capacité à mêler une technique et une interprétation très communicative.

Enfin, pour conclure ce spectacle Vito Giotta et Angel Martinez-Hernandez présentaient leur duo primé au concours international chorégraphique de Madrid baptisé In2. Une pièce qui semble naviguer entre une douce folie et un univers familier. Ces deux personnages sont-ils réels ou imaginés ? Sont-ils vraiment distincts ou sont-ils plusieurs facettes d'une même personne qui tour à tour s'affrontent et se complètent ? Une écriture chorégraphique personnelle, singulière et originale, à la fois pleine de silences et d'énergie pour une œuvre forte, à la fois esthétique et dérangeante.

Cette belle soirée de danse se clôturait par une rencontre informelle et conviviale entre le public enthousiaste et les danseurs du BNM.


Vivement les prochaines cartes blanches !

Didier Philispart

 

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