Artiste atypique, gouailleur à l’humour ravageur, Oldelaf se fait parfois mélancolique, se rappelant avec tendresse ces dimanches après-midi, où l’on s’emmerde en famille, ou évoquant la peur de la solitude dans «Ça changera rien». Plus grave, dans « Stockholm », il pénètre le cerveau dérangé d’un homme qui bat sa femme : «Je m’interroge sur la démarche de ces gens qui croient faire du bien à leurs victimes». Caustique, corrosif et sans concession, Oldelaf n’a pas fini de nous surprendre.