En coréalisation avec le Théâtre de Lenche et en partenariat avec le Journal Ventilo
Francesca Foscarini s’articule et (re)découvre son propre corps. Sur une nappe sonore sourde émaillée du cliquetis des os, le corps est questionné, ébranlé, étiré, déployé, identifié dans une inquiétante et réjouissante étrangeté. Entre étonnement et crainte, la jeune chorégraphe et danseuse italienne pose la réflexion d’un corps qu’il faut bien s’assurer de posséder.
Stance, de l’italien stanza, le séjour, et du latin stare, se tenir debout, désigne une forme poétique, une posture. Balade au cœur d’un univers chorégraphique, une quête mélancolique profondément féministe et teintée de fragilité. La transmission d’une langue singulière dans laquelle la danseuse tisse sa toile, celle de la quintessence du travail de Catherine Diverrès qu’elle défend comme un retour concis à la maîtrise du geste.