Né en 2020, le festival Coul’Heures d’Automne a transformé Antibes Juan-les-Pins en capitale azuréenne du street art : plus de 50 fresques y ont déjà vu le jour, représentant 8 000 m² de surface peinte. Pour sa 6ᵉ édition, du 18 octobre au 1er novembre 2025, l’événement prend place au Centre Hospitalier d’Antibes : six artistes internationaux, de six nationalités différentes, investiront les façades pour créer des œuvres autour de la santé publique et de la santé mentale. Durant quinze jours, patients, soignants, habitants et visiteurs seront invités à découvrir un hôpital métamorphosé en lieu de culture et de partage, en résonance avec les actions menées en cœur de ville et au Centre d’Art Urbain et Musical La sChOOL.
La soirée d’ouverture, le 18 octobre à la sChOOL, sera rythmée par le DJ set de Solair et des surfaces murales et sprays en accès libre pour s’immerger dans l’univers urbain du festival. Tout comme pour le lancement, la soirée de clôture, le 1er novembre, permettra également de s’exprimer sur les murs, tout en découvrant l’exposition “Ici Les artistes ont fait le mur", avec le live de Coco et le DJ set d’Otom.
Peintre d’atelier à l’origine, Ma2thieu Long s’ouvre peu à peu à la rue et aux grands formats, où le geste s’élargit, où l’énergie circule autrement.
Son travail, profondément lié à l’humain et aux émotions, oscille entre abstraction spontanée et résonance intime. Une tension, un regard, une sensation peuvent donner naissance à une série entière. Ses toiles racontent sans discours, dans un langage brut, fait de matière, de vide et de vibrations colorées.
En présence de Jean Leonetti, Maire d'Antibes Juan-les-Pins, Sébastien Hamard, directeur du festival, Cyril Gouyette, Historien de l'art, chargé de mission au Musée du Louvre, et directeur artistique du M.U.R. Oberkampf et du M.U.R. Bastille et l'artiste Olivia de Bona.
Cette année encore, 6 artistes du territoire azuréen seront à l’œuvre pour le renouvellement de l’exposition annuelle de La sChOOL. Cette année, place au thème "wild style" avec William Hamer, Nekoff, Meuckah, Guitou Top Gun, Jeremy Lorenzato et Leny Tusfey.
Pour la quatrième année consécutive, l’œuvre roulante retrouve sa place au cœur du festival. Originaire du Nord et installé à Antibes depuis plusieurs années, FREE, qui avait notamment collaboré avec l’artiste Aroke pour transformer le Parking Courbet en véritable toile urbaine, nourrit depuis son plus jeune âge une véritable passion pour les lettres et le graffiti. Reconnu pour la puissance et la maîtrise de son trait, il a fait de cet art son langage privilégié. Dans son univers, chaque mot tracé devient une empreinte singulière : ce n’est plus de l’écriture, c’est de la signature, une identité.
Thomas Debatisse, alias OTOM, artiste niçois, a fait du graffiti son langage en investissant murs et skateparks. Ses fresques mêlent portraits d’anonymes, couleurs vives et écritures urbaines, traduisant la diversité des émotions et suscitant émerveillement et joie. Engagé pour l’art urbain dans les Alpes-Maritimes, il contribue à son rayonnement au sein du collectif Whole Street.
- Judith de Leeuw, alias JDL Street Art, s’impose comme l’une des figures montantes du street art mondial. À seulement 27 ans, elle a déjà peint d’immenses fresques dans plus de 40 pays, exposé aux côtés de Banksy et Keith Haring, remporté plusieurs prix et vu son travail relayé par de grands médias internationaux.
- Née au Cap et installée à New York, Ellena Lourens développe un univers artistique où couleurs et symboles traduisent les émotions et l’inconscient du désir. Entre fresques murales, arts textiles, peinture et illustration, elle compose des œuvres sensibles et poétiques, où la matière devient langage et ouvre une plongée dans l’intime.
- Slim Safont, artiste visuel et muraliste formé aux Beaux-Arts de Barcelone, explore depuis l’adolescence l’univers de la peinture et de l’art urbain. Cofondateur de l’espace indépendant Malpaís (Barcelone), il défend une création libre et engagée.
- Aaron Li-Hill, artiste américano-canadien basé à Londres, développe une pratique transdisciplinaire à la croisée du graffiti, de la peinture murale mexicaine, de la figuration classique et de la calligraphie chinoise. Par la peinture, le pochoir et des éléments sculpturaux, il crée des compositions où le mouvement suspendu interroge identité et complexité des récits.
- Javier Barriga, peintre et muraliste chilien, revisite le réalisme classique à travers des figures féminines emblématiques, mystérieuses et intemporelles. Autodidacte dès l’adolescence, formé ensuite au design et à la Florence Academy of Art, il développe un langage visuel épuré où clair-obscur et intensité émotionnelle se mêlent.
- Rouge Hartley, diplômée des Beaux-Arts de Bordeaux, développe une œuvre figurative où peinture à l’huile et fresques murales traduisent un romantisme sensible et universel. Passée par la vidéo, la performance et l’installation, elle a choisi le dessin et la peinture comme médiums privilégiés, explorant émotions contenues et récits poétiques.
>Découvrez le programme complet : www.coulheures.fr
