Née d'un père ingénieur du son, Émilie Simon a grandi à Montpellier. Elle fréquente le conservatoire pendant sept ans avant de s’essayer au jazz, au rock, pour finalement se tourner vers l'électronique. Aprés plusieurs années tournées vers l'étude de la musique, elle sort en 2003 son premier album qui s'intitule en toute simplicité, Emilie Simon.
La critique est unanime, et le public est au rendez-vous. Les professsionels de la musique sont du même avis est la récompense en 2004 avec une Victoire de la Musique. Mais Emilie est travailleuse, et ne s'endort pas sur ses lauriers, bien au contraire.
Désirant orienter son deuxième album vers une ambiance hivernale voir polaire, elle procède à des prises de sons en rapport avec le froid : glace que l'on percute sur une surface, pas dans la neige, etc. En pleine recherche de sons pour son nouvel album, elle est contactée par Luc Jacquet, réalisateur de La Marche de l’empereur pour composer la bande originale de son film, sur la migration des manchots lors de leur reproduction. Ses envies musicales coïncidant avec les désirs du réalisateur, elle compose la bande originale musicale du film.
Bingo, deuxième Victoire de la Musique. Reconnue, Emilie Simon revient en 2006 avec le disque Végétal, pour nous faire découvrir une autre facette de son univers et de son talents.
Mais elle n'a pas dit son dernier mot puisque 3 années après, la jeune française expatriée à New York donne naissance à The Big Machine. Un troisième opus intimement lié à ses sensations new-yorkaises. Elle chante presque exclusivement en anglais et mêle des sons environnants à sa voix phosphorescente. Sa marche impériale se poursuit...
Emilie Simon, Dreamland