Que l’on y aille pour découvrir la bête de scène qui sommeille en Olivier Py ou pour revivre l’époque mythique du music-hall et de la chanson réaliste : avec paillettes et désir expressionniste, avec faux cils et vraie voix, Miss Knife assouvirait nos désirs d’authenticité et de revanche sur nous-mêmes… Depuis 1992, elle/il chante pour libérer des vérités enfouies qui se jouent des images des genres.
« J’avais cela au plus profond de moi-même. Je ne jouais pas Miss Knife, elle faisait partie de moi » dit Olivier Py. « Ne parlez pas d’amour à mon coeur écoeuré », entonne Miss Knife. Qu’est-ce qui la révolte, l’écoeure ? Miss Knife est plus nécessaire que jamais !