On a fait dire tant de choses à La Tempête, pièce testament de Shakespeare… Alors pourquoi pas une petite île éolienne, le sable sous les pieds et le four à pizza ? Pour Irina Brook en tous cas, c’était une évidence : cette pièce, qu’elle a tant montée, et souvent sous ses aspects les plus sombres, elle la voulait gaie, fantasque, légère. Trois adjectifs qui pointaient vers l’Italie des années d’insouciance. Alors on rit, on danse, on chante, on jongle à l’enseigne de Prospero. Drôle, émouvant, surprenant, toujours renouvelé : shakespearien !