« Toutes les femmes s'appellent Carmen », semble titrer José Montalvo, se réappropriant cette une du Nouvel Obs des années 80. Il ajoute un « s » au patronyme de son héroïne et le spectacle ouvre sur une déferlante de figures emblématiques et plurielles. Pour dire toutes ces femmes, Montalvo plonge une quinzaine d'interprètes dans le rythme endiablé de l’opéra de Bizet et métisse pointes classiques, battle hip-hop, flamenco et danse traditionnelle coréenne en un vibrant hommage à la Femme(s).