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Leprous au Moulin : reportage

Au Moulin en ce dimanche 12 novembre quatre groupes entre Rock et Metal progressif.

Publié par Pauline . le 20/11/2017
Leprous au Moulin : reportage

La soirée démarre tôt avec le premier groupe Astrosaur dès 19h. Les norvégiens pratiquent un metal instrumental qui permet de rentrer tranquillement dans l'ambiance. Le Moulin en configuration club (petite salle) se rempli doucement mais on sent que l'on va être vite au complet. La majorité du public est venu pour Leprous que l'on a déjà pu voir ici en février en première partie de Devin Townsend .

Vient ensuite le groupe Alithia qui nous vient d'Australie. En guest, la chanteuse Marjana Semkina (du groupe iamthemorning) qui remplace le chanteur de la formation sur cette tournée. Les morceaux sont très agréables à écouter, musique du monde mais version metal. Un bon moment, le public est réceptif.

Agent Fresco, groupe Islandais était bien attendu également. Leur musique est assez riche et complexe mais tellement bien emmené. Que ce soit les parties piano, les guitares, la batterie ou le chant tout est parfait techniquement. Ils nous livrent un excellente prestation. Le chanteur Arnór Dan termine en descendant dans le public, saluant tout le monde et jusqu'à se faire porter pour aller toucher les mains de certains placés dans la mezzanine. Un très beau moment de partage trop rare dans les concerts.

C'est enfin autour de Leprous de prendre le relais et cela commence par une magnifique intro au violoncelle. Le ton est donné, ce groupe de metal progressif un peu à part incarne la classe tant dans leur musique que dans leur allure. Les artistes tous bien habillés, chaussures de ville, chemise noire et veston en plus pour Einar Solberg le chanteur, on se croirait presque dans un concert de classique. Et pourtant ce n'est pas du classique. Le concert commence calmement avec deux titres Bonneville et Stuck tirés de leur dernier album Malina sorti cette année. Venus de Norvège on pourrait penser que leur musique est froide mais on est déjà envouté par la voix de Einar, les mélodies des synthés et violoncelle et les rythmes entrainants des guitares, basse et batterie. Un soupçon de mélancolie, un peu de folie cela alterne entre calme et tempête, entre douceur et puissance. Tout est parfaitement maîtrisé et exécuté avec classe et facilité et pourtant l'exercice n'est pas simple. Ils enchainent et alternent avec des titres venant de l'album The Congregation de 2015 et en allant chercher deux titres sur l'album Coal de 2013. On a droit au superbe From the flame, le planant The Price et un final est tout en explosion sur le titre Rewind. En l'espace de cinq albums ils se sont construit une solide réputation et sont devenus incontournables à écouter, à voir et à revoir.

Par Philippe Albertini

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