Transformés pour l’occasion en archéologues, géologues et sculpteurs, les deux interprètes du collectif franco-libanais Kahraba vont remonter la généalogie de nos fables et de leurs origines. Comment se sont-elles transmises, et depuis quand ? C’est l’argile, qu’ils modèlent en direct, qui le révèle : moulée, imprimée, creusée, elle se transforme en sculptures, figures animales ou personnages, créations éphémères qui racontent les temps et les territoires.
Sans paroles, mais au son de chants traditionnels éthiopiens, du bruit du vent au sommet des montagnes du Chili, ou d’un orage en Corée, ils jouent, dansent, dessinent. Et provoquent un imaginaire sans frontières ni limites.