On oublie souvent que les groupes folkloriques transmettent une partie de l’histoire d’une région, d’un pays, à travers les chants, danses et costumes, ils pérennisent la tradition et la véhiculent à travers le monde. Ainsi de nos farandoles provençales au haka des Maori, tous ces groupes ont leur propre dialecte corporel, et réussissent pourtant, à se faire comprendre de tous. Dis comme ça vous pensez que tradition rime forcément avec vieillot, découvrez plutôt...
Au festival il y a bien sûr les grandes scènes du Canal Saint-Sébastien, les siestes du bout du monde... Il y a aussi Les éditions au village du Festival, et c’est deux salles, deux ambiances, aux éditions, on découvre les groupes au plus près, dépaysement garanti !
Soirée estivale au village du festival, on s’installe, on prend une chaise, on s’assied par terre, on boit un verre… on fait comme on veut aux éditions ! 19h, le Kamchatka entre en scène, ou plutôt en dehors de la scène, au plus près du public, ils enchainent les démonstrations entrainant avec eux les volontaires, qui se prêtent à l’apprentissage d’une danse, en mode chasseur de morses. L’ambiance monte, au diable le timing, on joue les prolongations, que ce soit le Botswana, la Nouvelle-Zélande, Taïwan… tous les groupes, sans exception ont finalisé leur performance en transformant le village du Festival en une cour de récréation géante et universelle.
C’est en effet, l’image la plus forte que nous garderons des éditions du Festival, une incarnation du fameux « vivre ensemble », la barrière de la langue balayée par les sourires et les gestes de convivialité, affichés en toute simplicité, et l’accessibilité de ces artistes du bout du monde… bref ! Du Festival de Martigues, nous dirions : Vivement l'édition 2018 !
