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Oeuvres récentes et inédites de Vincent Muraour

Du 25/03/2017 au 11/06/2017 - La Seyne-sur-Mer - Villa Tamaris - 13 °
Terminé
Publié par Anne-Marie . le 11/04/2017
Oeuvres récentes et inédites de Vincent Muraour

La Villa Tamaris accueille les oeuvres de Vincent Muraour du 25 mars au 11 juin.

La figure et le paysage…

Dès l’origine Vincent Muraour s’est confronté aux constantes thématiques de la peinture. À ces invariances sans cesse remise en question et en chantier, rebattues et renouvelées.
Jean Blanc, commissaire de plusieurs de ses expositions à la galerie “La Tête d’Obsidienne” (de 1986 à 1991) s’interrogeait déjà sur la complexité et la dimension tragique de son travail en particulier dans le portrait. Un visage assujetti par essence aux métamorphoses du temps. “Vincent Muraour fait apparaître la figure comme l’image unique de tous ces instants où instantanés vulnérables, radiographie d’une vie en biais, vision au cutter dans la fugacité de ses expressions”. En 1984, il réalise trente dessins au pastel sur et à propos de John Coltrane. Un cycle qui se découvre dans la fulgurance, la prise en compte sur le papier de la tension et de la scansion de l’improvisation. La série sera exposée en 1990 dans le cadre du Festival de Jazz du Fort Napoléon en 2011 puis en 2014 dans de nouvelles mises en espace. Par l’un de ses hasards prémédités que la création révèle, Vincent Muraour réitérait au même moment son travail sur la figure conjointement à la thématique du paysage. La figure tel un principe d’appropriation et d’effacement, le paysage comme dispositif mettant en jeu le graphisme et la matière, le végétal, le minéral et l’organique. Il déclinait ainsi dans la multiplicité de ses variations la notion de paysage intérieur, approfondissant une démarche visant à capter la représentation dans son incertitude formelle.

Les travaux récents et inédits (y compris le cycle consacré à Pasolini, avec ces implications sociales et littéraires) qui constituent l’exposition de la Villa Tamaris, développent la question de ce double regard, favorisant l’appréhension complémentaire du réel. Le monde comme figure et paysage. Un enjeu stylistique, un jeu de miroirs et d’identification (s). La quête des “secrets de la terre, des airs et des hommes” (Vincent Muraour). L’approche et le partage des mystères de la nature et de la vie. La recherche incessante par la forme et la couleur de la captation d’un équilibre contingent. Dès lors, la présence au monde peut se découvrir dans le silence habité de sa peinture.

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