Il y a 150 ans, le train faisait son arrivée dans les Alpes du Sud, avec la construction de cette ligne qui relie Marseille à Grenoble. C’est le 1er février 1875 que le train fit son arrivée dans la gare de Veynes, avant de rejoindre quelques année plus tard Briançon en 1884.
Pour fêter cet événement, l’association GADEFT va faire circuler une locomotive à vapeur : la 140C27, qui partira de Nîmes pour rejoindre Manosque dans un premier temps et arriver à Veynes ce vendredi 25 avril en début d’après-midi. Le public pourra d’ailleurs découvrir les secrets de cette locomotive avec des visites proposées ce vendredi de 16h30 à 18h30.
Cette locomotive à vapeur, la 140C27 fut construite en Ecosse par North-British Locomotive Compagny Limited Atlas Works en 1917. Cette locomotive était dédiée aux trains d'artillerie pendant la Première Guerre Mondiale. C'est désormais une équipe de passionnés, au sein de la GADEFT qui s'occupe de la restaurer et de la faire circuler.
Durant tout le weekend, des animations seront proposées à Veynes avec des conférences, expositions ainsi qu’un salon du modélisme ferroviaire au pôle culturel du Quai des Arts.
Le public pourra embarquer à bord de ce train pour deux voyages, organisés samedi et dimanche entre Veynes et Briançon. Pour les passagers à bord, ce sera l’occasion de replonger à l’époque du train à vapeur dans les décors grandioses de la vallée de la Durance. Ce trajet est payant pour les passagers (réservations en ligne ici).
Il sera également possible et gratuit d’approcher la locomotive lors de ses arrêts programmés durant ces trois jours. Ce vendredi matin, le train s’arrêtera plus d’une heure à Manosque (entre 11h et 12h16) et à Sisteron (10 minutes des 13h18). Samedi et dimanche le train fera également des arrêts prolongés dans les gares de Chorges, Embrun et l’Argentière-les-Ecrins.
En amont des Jeux Olympiques de 2030, cette ligne du Val de Durance est au cœur d’enjeux de modernisation pour réduire le temps de parcours particulièrement long entre Marseille et Briançon. On pourrait ainsi passer de 5h à 3h40 de trajet, mais les ambitions de la rénovation de cette ligne restent cependant modérées. Si pour les JO de 1992, Albertville avait vu arriver le TGV, dans les Alpes du Sud, il n’est même pas question d’électrification ou de doublement de la ligne.
Crédit photo : Associaiton Gadeft