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Comment Marseille a réussi à avoir les Jeux Olympiques

Pour la première fois, Marseille va accueillir les Jeux Olympiques. Dominique Tian, premier adjoint au Maire de Marseille, a toujours été très impliqué dans cette candidature.

Publié par Jean-Baptiste Fontana le 22/09/2017
Comment Marseille a réussi à avoir les Jeux Olympiques

Dominique Tian, dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui, suite à la visite des présidents de la république et du CIO ?

C’est une chance historique ! Quand on l’a présenté à Jean-Claude Gaudin, il y a quatre ans, on allait faire la candidature pour la capitale du Sport, l’Euro allait arriver. Je ne lui ai dit qu’une chose : « Jean-Claude, si vous ne le faites pas, et que Paris gagne, ce sera probablement la Rochelle qui sera choisie. On vous dira à chaque fois pourquoi vous n’y êtes pas allés. » Donc si on perdait, bon, c’est vrai que la Rochelle était ultra favorite, mais si on gagnait... c’est tellement extraordinaire! Jean-Claude Gaudin est un combattant, c’est quelqu’un qui a envie de relever les défis.

Qu’est ce qui a fait le plus par rapport à la Rochelle ?

Paris-Marseille, ça a du sens, incontestablement. Paris avait déjà candidaté avec la Rochelle deux fois. Donc cette fois-ci, on s’est dit c’est la bonne.
Sans doute, à la présentation du dossier, on a été bon. On s’est bien réparti la tache avec Didier Réault, et après Jean Roatta. Et puis on a su mettre en valeur l’ensemble du site. Mais peut être par rapport aux autres villes candidates, on a été très pro, pas sûrs de nous, très précis, très organisés, sans montrer les muscles.

Ils ont eu conscience qu’on était des gens sérieux avec un dossier sérieux.

Ce qui a aussi beaucoup compté, c’est la transformation de la ville. Tout le monde est venu au Mucem, a vu la transformation du centre ville de Marseille, son nouveau Vieux Port. Incontestablement, ça comptait.

Et puis entre les deux candidatures, deux présidents étaient venus : Sarkozy et Hollande. On a eu un secrétaire d’état, Thierry Braillard qui a complètement joué le jeu pour Marseille. Je l’en suis très reconnaissant.

Qu’est ce que la ville doit faire pour être prête pour les Jeux Olympiques ?

En ce qui nous concerne, il y a trois choses à faire : le bassin incontestablement, les tribunes et le parc olympique. C’est dans sept ans, les autres travaux d’aménagement qui sont prévus. Reste la question des transports. C’est obsessionnel, mais le maire et Martine Vassal ont en parlé à Emmanuel Macron. Cela doit nous permettre de franchir une étape, comme le Grand Paris. Même si cela se déroule au mois d’août, période où il y a peu d’embouteillages.

Ce Pôle France qui va être créé va susciter des milliers de jours de navigation. En vérité, les Jeux Olympiques c’est un petit événement par rapport aux quatre ans qui vont précéder.

Il va y avoir trois séries olympiques. Trois semaines pré olympiques qui regroupent quatre fois plus de bateaux. Aux Jeux Olympique on a un bateau par nation. Aux pré olympiques, ont a tous ceux qui veulent y participer et être sélectionnés. Ensuite, il y a une dizaine de championnats du monde de séries olympiques, ensuite il y aura en 2018 un très grand championnat du monde. On arrivera aux Jeux Olympiques on sera parfaitement rôdés. Je n’ai aucun souci.


Bernard Lapasset, co-président du comité de candidature de Paris : « On a désormais sept ans pour préparer les jeux »

L’important, c’est de clore le groupement d’intérêt public. Nous ne sommes plus en candidature, nous sommes désormais dans l’organisation. En janvier on démarre avec ce comité d’organisation pour avancer dossier par dossier, étape par étape. On a 2018 et 2019 pour vraiment préparer les choses au mieux. Il n’y a pas d’urgence, il y a simplement une méthode à apporter pour être le plus performant possible.

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