En 1842, Robert Schumann est déjà un compositeur aguerri quand il compose son quintette pour piano et ses trois quatuors à cordes. L’efflorescence musicale de l’année 1842 reflète l’état psychique du compositeur : globalement enthousiaste et dynamique dans les pages des quatuors, il exprime ses angoisses profondes et ses tourments dans celles du quintette. Le célèbre second mouvement, in modo d’una marcia, avance inexorablement vers un tragique sans nom. La triste cantilène qui suit la marche confère à ce quintette toute la beauté inquiète du romantisme schumannien. Quant au quatuor à cordes opus 3, il marque une étape dans la carrière du jeune Alban Berg. Cette composition passionnée et sensuelle signe en effet la fin de l’enseignement de son maître, Schönberg. Dans certains passages du quatuor de Berg semble passer le fantôme de Schumann.
CONCERT ORGANISÉ DANS LE CADRE DE LA BELLE SAISON
Ouverture des portes à 10h.
Petit déjeuner offert par l'association.