Dans un espace qui suggère et fait confiance à l’imaginaire, cette pièce tragi-comique nous plonge dans une Amérique profonde étonnamment proche de nous. Après La Brèche, créée au 73e Festival d’Avignon, voici le deuxième volet de ce qui sera une trilogie ancrée dans le Kentucky natal de Naomi Wallace, du côté des marges sociales.
Qui a besoin du ciel met en scène plusieurs générations d’une communauté dans une petite ville ouvrière d’Amérique du Nord au milieu des années 80. À travers un enchaînement de scènes portées par une langue incandescente, le récit se joue des conventions théâtrales, poussant le drame jusqu’aux frontières de la farce. Dans cette pièce multiculturelle, Wilda, une femme de cinquante ans, tente de changer de vie et d’offrir à sa famille un avenir meilleur grâce à un « secret » découvert récemment. Quitte à défier les puissants avec une audace parfois surprenante.
