Le symbole est fort, c'est peut être l'hommage le plus intelligent pour se souvenir des attentats du 13 novembre dernier : une exposition qui explique comment les religions peuvent coexister, qu'elles ont d'immenses similitudes et que partout sur les rives de la Méditerranée elles se rejoignent dans des lieux saints en commun. Face à la barbarie des fondamentalistes islamiques, c'est donc un message fort d'union et de communion.
Au lendemain du 13 novembre 2015, Thierry Fabre, le responsable du département du développement culturel et des relations internationales du MuCEM nous expliquait alors son projet de voir se délocaliser cette exposition. Il travaillait déjà depuis plusieurs semaines avec les équipes du Bardo pour présenter Lieux Saints Partagés à Tunis. Les attentats de Tunis puis ceux de Paris ont été un catalyseur encore plus fort pour monter cette exposition.
Ce n'est cependant pas tout à fait la même exposition. Le volet tunisien s'est naturellement enrichi des trésors de cette rive, avec un travail imortant de l'Institut National Tunisien du Patrimoine ainsi qu'une collaboration avec l'Institut Culturel Italien.
Retour sur l'exposition de Marseille :
