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La super interview de Super Mado

A l'occasion de sa venue dans la région pour présenter son dernier spectacle, Super Mado, Mado la Niçoise alias Noëlle Perna nous souffle sa bonne humeur dans une interview confidence.

Publié par Clémentine Carreno le 23/07/2016
La super interview de Super Mado

Vous remontez sur scène avec un nouveau spectacle Super Mado, on a l’impression que Mado ne vieillit jamais. Quel est votre secret pour proposer des spectacles toujours aussi originaux avec le même personnage ?

Je pense qu'il faut évoluer soi-même sinon les propos n'évoluent pas. Il faut se remettre en question, ne jamais rester sur ses acquis. C'est cette posture intérieure qui permet de s'enrichir et de grandir. C'est comme dans la vie, on a tous besoin de changer sa conception, sa vision des choses. 

D’ailleurs, si vous ne vous étiez pas inspirée de cette fameuse voisine, cliente de votre bar niçois, quel personnage auriez-vous voulu interpréter ?

Je n'aurais tout simplement pas interprété. Faire une carrière d'humoriste n'était pas du tout dans mon optique. J'ai repris l'affaire de mes parents, j'étais derrière mon bar et je faisais ce que j'avais à faire. Evidemment j'ajoutais une dose de bonheur et de créativité.

Où que l'on soit on peut être créatif. Derrière un bar, on est créatif dans la manière d'être avec les clients par exemple. On peut apporter un peu de joie de vivre, des propositions différentes sur sa carte, des soirées originales... Cela demande toujours de l'imagination et de la créativité de tenir un lieu.

La scène c’est votre lieu de prédilection et l’humour votre leitmotiv depuis 1984. Mais vous n’avez jamais eu envie d’autre chose ?

Puisque je n'aurais jamais pensé faire de l'humour, bien sûr que oui. Au départ, je voulais être éducatrice spécialisée. J'avais suivi une formation pour m'occuper des enfants en difficulté. 

Tenir le commerce de mes parents n'était pas ma destinée non plus mais j'y suis restée, c'était comme cela. C'était un choix car on n'est obligé de rien dans la vie, je m'y sentais bien.

Dans vos spectacles vous abordez souvent des sujets d'actualité. Depuis ce triste 14 juillet à Nice, Mado La Niçoise doit être encore plus fière de porter son nom. Envisagez-vous d’évoquer ce douloureux événement sur scène avec votre public ?

Justement, j'ai joué avant-hier sur scène et j'avais dit à mon équipe que j'allais sûrement en parler, dire quelques mots à ce sujet, histoire de marquer l'événement. Et puis, en jouant, je me suis aperçue que c'était déjà là dans la tête des gens. Il n'y avait pas besoin d'enfoncer le clou, de réouvrir la blessure donc je ne l'ai pas abordé. Par contre, j'ai senti à tous les instants que les gens avaient cela en tête en me voyant.

Forcément quand on entend Mado la Niçoise, on a Nice en tête c'était inutile d'en parler. Cela s'est fait naturellement. A la fin du spectacle, j'ai dit :

"Dans les moments que l'on traverse, par les temps qui courent, partager la joie c'est ce que l'on peut faire de mieux."

Et cela voulait tout dire.

Pour finir sur une note plus festive. Vous serez sur scène dans notre cher pays Varois en juillet avec deux dates : le Lavandou le 25 juillet et Gémenos le 28 juillet. Que pouvons-nous vous souhaiter pour la suite ?

Pour la suite, oh un peu de cinéma, c'est sympa le cinéma ! Ca change du théâtre. J'en ai déjà fait un peu, Repas de famille avec les Chevaliers du Fiel, un petit rôle avec Kad Merad dans son dernier film Marseille. Et ma troisième expérience s'est faite dans le dernier Brice de Nice qui sortira en octobre 2016. 

C'est un jeu différent de la scène, c'est intéressant car on doit se metre dans la peau de personnages divers. Je n'ai pas de rôle de prédilection, je suis prête à vivre des expériences, révéler mon potentiel. Le reste va suivre !

Retrouvez Mado la Niçoise en spectacle :

 

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