Après s'être attaqués à la bêtise des hommes, nous voilà confrontés à leur folie. C'est l'époque qui veut cela. Vais-je changer un mot de mon texte ? Bien sûr que non. Je n'ai aucune mauvaise intention, alors de quoi aurais-je peur ?
Je vais donc continuer à participer à la thérapie collective, avec le public, un piano et la seule arme que je sais manier ; l'humour.
Dans une époque troublée, en crise de tous les côtés, où l'avenir est devenu un concept, je vais vous parler de rêve. Mais à ma manière, sans concession, sans évacuer les cauchemars, la violence et l'absurdité de notre époque. Vous n'aurez pas d'autre choix que de rire. Parce que c'est un exutoire. Parce que c'est vital.