Cent ans après le Génocide arménien, une mère se voit obligée d’expliquer le passé troublé d’un peuple à sa fille. Mais comment trouver les mots pour raconter la cruauté à l’innocence même ? Et de quel droit transmet-on la colère à un enfant d’un nouveau siècle, d’un monde si différent ?
Goradz Karoun (Le Printemps perdu) interroge un dilemme : comment évoquer aujourd’hui la question du génocide, à l’heure où les descendants de cette histoire tragique (Turcs, comme Arméniens), sont voués à fraterniser au sein de sociétés multiculturelles ?
Mêlant théâtre, danse, et bande sonore inspirée de la musique traditionnelle arménienne, cette création pluridisciplinaire se voit aussi enrichie d’une performance live du peintre Kevork Mourad, traduisant, par un dessin réalisé en direct, l’interprétation poétique d’une femme en quête de l’histoire dont elle est l’héritière, en quête de sens, en quête d’un Printemps perdu.
Dans le cadre du cycle"Entre... Croisements"
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