En coréalisation avec le Ballet Preljocaj et avec le soutien du Consulat Général d’Israël à Marseille
Un homme, puis deux, comptent leurs doigts, les parties de leur corps, leurs actions et le temps qu’il reste. Ils comptent en silence. Les nombres supportent le mouvement et les actions, les organisent et leur donnent une direction. Ils comptent et se rencontrent, s’affirment progressivement, cherchent des contacts physiques sensibles. Comme les enfants aux prises avec leurs premières sensations. Comme des sondes exploratrices d’une planète inconnue.
« Mes recherches se basent sur le mouvement pur et la structure. Je m’entraîne à laisser mon corps parler (ou répondre) sans que mon esprit intervienne. Je tente de créer un espace-temps où l’originalité de mon corps et de celui de mon partenaire peut émerger dans toute son excentricité. À ne pas confondre avec la liberté totale. À l’inverse, le mouvement qui apparaît est toujours très précis et empli de décisions. Ce sont des décisions issues d’une pensée non-linéaire. »