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Hip hop fever au Marsatac : 2ème soirée sold-out !

Marsatac poursuit sa course au sold-out et affiche encore complet ce vendredi soir pour la soirée hip hop du festival. Entre ancienne et nouvelle génération du rap, scène old-school et novatrice,les festivaliers en auront eu plein les oreilles et pris plein la vue.

Publié par Redac . le 04/09/2011 - Modifié le 05/10/11 11:09
Hip hop fever au Marsatac : 2ème soirée sold-out !

Premier coup de coeur au Cabaret Aléatoire en compagnie de Pigeon John, le plus frenchie des américains dont le dernier et septième album a été produit par Hervé Salters, aka Général Electriks. Son style est depuis toujours à la croisée entre hip hop et soul et prend cette fois une dimension plus pop électro. L'artiste confesse lui même avoir été influencé par des groupes comme Outkast dont il admire avec ferveur le talent. Ses influences sont multiples et passent par De la Soul, A tribe Called Quest ou Chuck Berry. Selon lui l'avenir du rap est dans la fusion des genres et sa musique en est une preuve irréfutable : tantôt chantée, tantôt rappée avec des mélodies énergétiques qui prennent toute leur dimension sur scène. Le pigeon saute, crie, interpelle le public et se donne à fond. Emporté par la pêche communicative de l'artiste, le morceau The Bomb finit d'achever le public.

La musique est de sortie et les tenues aussi en ce vendredi. Anthony Joseph et ses musiciens du Spasm Band, qui n'en sont pas à leur premier concert à Marseille, continuent d'honorer leur réputation d'hypnotiseurs de foule. Leur voodoo funk aux accents soul, afro-beat, hip hop et aux influences caribéennes met le public dans une sorte de transe rêveuse où l'on vit autant que l'on ressent la musique. Anthony Joseph, tout de wax vêtu, arrive (comme d'habitude?!) avec sa bouteille de whisky sur scène et puise dans son ivresse pour en donner au public. Une douce folie règne : The Griot ou She is the Sea, morceaux de son dernier album Rubber Orchestras se paient des extensions à n'en plus finir sur scène, le saxophone hurle du souffle du prodigieux Colin Webster et Anthony Jospeh joue des percussions et du sifflet.

 

Pendant ce temps, sur la scène Cartonnerie Xzibit fait un vrai show à l'américaine. Gros flow énérvé, prestance imparable, beats westcoast, les amateurs du genre ont été servis et l'artiste a fini par faire des reprises bien connus de tubes hip hop américains. Toujours dans la même salle, la belle surprise du festival est Théophilis London qui, du haut de ses 23 ans, incarne la jeune scène prometteuse de Brooklin. Hip hop, pop, new wave, electro : ici tout est possible ! La fusion des genres n'est pas un challenge mais une réalité, même dans la tenue vestimentaire. Théophilus London, rappeur filiforme ultra fashion exhibe une casquette, un slim, des grosses baskets et un débardeur doré à paillettes. Mais ce n'est pas une surprise pour ses fans qui n'en attendaient pas moins.  A lui seul, il dynamite la salle et jump à tout va. Le public est chauffé à bloc et la suite est encore plus hot avec Chinese Man, les plus locaux du festival qui figurent parmi les artistes les plus attendus de la soirée. La salle est tellement remplie qu'il est difficile de se frayer un chemin. Leur recette est toujours aussi efficace et les tubes se suivent devant un public massif.

La scène Esplanade n'est pas en reste avec la Fine Equipe qui, dans une ambiance plus aérée et moins étouffante distille sa sélection funk, hip hop et pépites 'jaydillesques'. On aurait pas rêvé mieux pour finir sa soirée.

Linda Mouffek

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