Pour mieux faire entendre cette parole, l’autrice déplace son sujet et choisit le contexte d’une fable dystopique, une nouvelle civilisation bâtie sur les phobies et la paranoïa. Dans ce monde superposé à notre réalité, il est d’usage de faire croire aux femmes qu’elles naissent déchues, marquées de malédictions. Pour les déjouer, elles doivent impérativement être attribuées à un homme avant leur quarantième année. Le diktat de la beauté et de la jeunesse règne en maître, laissant libre cours aux excès d’un pouvoir patriarcal. Cloîtrées dans des maisons de poupées, élevées à la lumière des néons et aux reflets des miroirs déformants, elles n’ont qu’une idée en tête : comment s’échapper de cette prison ?
texte et mise en scène Mélissa Prat
avec Noémie Bianco, Mélissa Prat (distribution en cours)
et les voix de Nathalie Roussel, Eva Rami
Infos/réservations : www.anthea-antibes.fr