Le temps d'une soirée, plus de 2 000 femmes ont trompé leur mari trop occupé à regarder le match de l'OM, pour notre Patriiiiick national. Il est 21h20, le théâtre de la Verdure de Gemenos affiche complet, un public très majoritairement composé de femmes de tout âge, trépigne d'impatiente à quelques minutes de l'entrée en scène du chanteur.
C'est avec sa formule, Seul... ou presque, que Patrick Bruel a offert deux heures d'émotions à son public. Cette tournée, ce sont des concerts plus intimes, où il retrace sa vie et se confie, en toute simplicité. Pendant deux heures on replonge dans toutes ses grandes chansons à succès.
De ses années lycées à sa vie de famille, Patrick Bruel se met à nu, ponctuant ses chansons de petites explications. Ses amis, ses amours, ses coups de gueules... Forcement son public se reconnaît dans ses chansons et de nombreuses femmes, trop émues, en ont la larme à l'œil. C'est peut-être ça le secret de 25 ans de carrière ?
Seul ou presque
Pendant ses deux heures trente l'artiste passe de la guitare acoustique au piano, et avec le charme de ses vingt ans, nous sort ses « j'te le dis quand même... », « casseeeeerrrrr la voix... » et aussi « qui a le droit d'faire ça.... ». De temps à autre, son guitariste et ami le rejoint sur scène pour partager avec lui ses moments privilégiés.
Mais le spectacle est aussi devant la scène. Pas besoin de prompteur, son public l'accompagne et forme un véritable orchestre tout au long du concert. Plus de 2000 personnes qui chantent, se lèvent et tapent de mains. Quelques femmes, parmi les plus hystériques, situées au plus près devant la scène, tentent bien d'attirer l'attention avec des « Patriiiiiick », « je t'aime » et des « moi je suis là ! » Mais en grand professionnel, l'artiste répond par un sourire et des « allez, calme toi ».
Il est rare de voir un tel engouement mêlant autant de génération lors d'un concert ( de 15 à 80 ans). Le public venu l'acclamer connaissait toutes ses chansons par cœur, et ne se lassait pas de le faire savoir. Une chose est sûre, dans la nuit du mercredi au jeudi, beaucoup de femmes ont du faire le même rêve !
